Pourquoi choisir le Label bas-carbone ?
A l’occasion d’un déplacement en Ardèche, Barbari Pompili, Ministre de la Transition Ecologique, a fait « un appel à toutes les entreprises qui souhaitent s’engager pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ». L’objectif ? Dynamiser le développement du Label bas-carbone et financer sur le territoire français la séquestration d’un million de tonnes de équivalent CO² dans les trois prochaines années.
Financer des projets locaux vertueux pour le climat et l’environnement
Le Label bas-carbone est un dispositif encore méconnu des entreprises. Pourtant, depuis novembre 2018, il leur offre la possibilité – tout comme aux collectivités et aux particuliers - de financer des projets locaux de contribution aux puits de carbone. Le Label apporte en même temps des garanties sur la fiabilité du dispositif ainsi que sur la qualité et l’intégrité environnementale des projets soutenus. « Face à l’urgence climatique, les forêts françaises ont plus que jamais besoin d’être soutenues. Avec le Label bas-carbone, les entreprises peuvent s’engager sur des projets locaux, à proximité de leur siège social, avec des résultats facilement vérifiables et quantifiables » souligne Pierre Aussedat, associé gérant du cabinet Pierre Aussedat.
Le Label bas-carbone est né à l’initiative du Ministère de la Transition écologique, avec l’ambition de contribuer activement à l’atteinte des objectifs de la Stratégie Nationale Bas-Carbone. Le Label porte sur des projets dits « additionnels », c’est-à -dire qui vont au-delà des obligations réglementaires et des pratiques courantes. Concrètement, il peut s’agir pour le porteur de projet de changement de pratiques ou de systèmes, ou encore de l’introduction de nouvelles technologies. Les principaux domaines concernés sont pour le moment la forêt, l’agriculture, les transports et le bâtiment.
Encourager les bonnes pratiques sylvicoles selon des méthodes très rigoureuses
Pour être labellisés, les projets forestiers doivent se référer à l’une des méthodes approuvées par le Ministère de la Transition Ecologique. Elles sont au nombre de trois: la méthode de conversion de taillis en futaie sur souche (balivage), la méthode de boisement et la méthode de reconstitution de forêts dégradées (reboisement). Ces méthodes indiquent comment déterminer le scénario de référence en matière d’émissions de gaz à effet de serre et comment sont calculés les réductions d’émissions associées au projet donné. La reconnaissance de ces réductions d’émissions dans le cadre du Label est effective après vérification par un tiers indépendant et après financement. A ce jour, sur les 152 projets labellisés, 151 concernent la forêt, ce qui représente 252 207t CO₂ éq. prévisionnelles évitées[1].
Le Label bas-carbone ne promeut pas simplement des projets de plantation d’arbres. Il s’agit d’une démarche globale de financement de pratiques vertueuses comme la protection de la biodiversité, des sols ou de l’eau. « Dans notre offre d’accompagnement, nous engageons le propriétaire forestier à avoir une charte de bonnes pratiques sylvicoles (faire de la régénération naturelle, éviter de broyer trop tôt, etc.) » explique Pierre Aussedat.
Que faut-il faire pour développer le Label bas-carbone ?
Pour que les forêts continuent à jouer un rôle de premier plan face au changement climatique, il faut les entretenir. Or, les opérations sylvicoles ont un coût. « Le Label est une formidable opportunité pour les forestiers de développer des revenus complémentaires » précise Pierre Aussedat. Avant validation par le Ministère de la Transition Ecologique, la rédaction du projet nécessite un appui technique de la part d’un gestionnaire.
En choisissant le Label bas-carbone, les entreprises, les collectivités et les particuliers ont l’opportunité de soutenir des sylviculteurs locaux qui ont à cœur de contribuer activement à l’accélération de la transition bas-carbone.
Pour atteindre 1 million de tonnes d’équivalent CO₂ évitées, le Ministère de la Transition écologique et les autres parties prenantes du projet doivent redoubler d’efforts pour promouvoir le Label bas-carbone, rendre plus lisible son fonctionnement et ainsi convaincre davantage d’opérateurs de s’engager dans le dispositif.
Le cabinet Pierre Aussedat propose ses services pour accompagner le propriétaire dans cette démarche. Toute structure ou personne intéressée est invitée à remplir ce GOOGLE FORM: https://forms.gle/MNjVSH3evZeNxJjf9
[1] https://www.ecologie.gouv.fr/label-bas-carbone