Quoi de neuf

à la campagne ?

Haroué : des financements alternatifs pour sauvegarder la forêt

1023 tonnes de CO2 sont à vendre en forêt de la Voivre en Meurthe et Moselle ! Le cabinet Pierre Aussedat appelle les entreprises de la région à s'engager pour le climat et les forêts du territoire, grâce au label Bas Carbone.

 

Pierre Aussedat met sur le marché 1023 tonnes de CO2 français,

« Made In Pays d’Haroué ».

 

De plus en plus d’entreprises ou de collectivités cherchent à réduire et compenser leurs émissions de carbone dans le prolongement de la COP21 et avec l’ambition de contribuer à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Pour l’instant seules les entreprises de plus de 250 salariés ont l’obligation de le faire, mais en réalité nombreux sont les acteurs qui souhaitent s’engager de façon volontaire, avec des projets locaux.

Des tonnes de carbone qui réveilleront la forêt française

Le massif de la Voivre fait partie des 35 projets français ayant reçu la labélisation bas carbone du Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire. Résultat : 1023 tonnes de CO2 sont à vendre. Un appel est lancé à l’ensemble des entreprises de la Région qui souhaiteraient s’engager dans un projet local et durable au service de la forêt.

Un appel lancé en local

Pierre Aussedat, espère que c’est une entreprise de la région qui répondra favorablement à cette offre. Derrière la vente de carbone, il y a un challenge pédagogique à accomplir avec l’entreprise pour reconnecter les collaborateurs avec une forêt proche de chez eux et pourtant encore mal connue. La forêt est un atout du territoire qui crée de l’emploi local et participe à la structuration de nos paysages. C’est aussi un élément structurant face au défi écologique qui nous attend : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, une ambition européenne qui ne se concrétisera qu’à travers des projets de terrain comme celui d’Haroué !

Le dérèglement climatique n’épargne pas les forêts du Grand Est

Les sécheresses à répétition affaiblissent les arbres qui ont du mal à résister aux attaques sanitaires : après le ravage des scolytes sur les épicéas, les chenilles cet été ont défolié les chênes causant aussi des désagréments pour tous les riverains victimes des poils urticants transportés par le vent. « Pour les acteurs qui souhaitent s’engager dans un projet qui a du sens du point de vue environnemental, il n’est plus nécessaire d’aller jusqu‘au Pérou. À côté de chez nous, la forêt a besoin d’aide ! » précise Pierre.

Sans financement alternatif, une forêt vouée à disparaître

Compte tenu des enjeux climatiques actuels, une révolution est nécessaire. Ce sont les financements alternatifs qui pourraient permettre de sauver la forêt française. Autrement dit, sans les entreprises ou les collectivités, la forêt ne pourra pas s’en sortir. La mise en place du Label Bas Carbone par l’Etat français officialise une piste qui était envisagée depuis longtemps par les forestiers : une rémunération pour le carbone séquestré en forêt et stocké dans les produits bois. Concrètement, l’enjeu forestier consiste à mettre en œuvre une reconstitution du massif dépérissant. Le renouvellement de la forêt va permettre aux arbres de stocker du carbone et à l’entreprise de compenser ses émissions